Zone de chalandise : définition, exemple, méthode
Qu’est-ce qu’une zone de chalandise ? Comment représenter une zone de chalandise primaire, secondaire et tertiaire à l’aide d’un logiciel gratuit ? Cet article vous donne aussi un exemple de zone de chalandise.
Définition : La zone de chalandise est la zone géographique d’où proviennent la majorité des clients d’un point de vente. C’est la zone d’attractivité du point de vente.
Remarque : La zone de chalandise ne doit pas être confondue avec l’achalandage, qui désigne la clientèle d’un commerce et qui est un des éléments incorporels du fonds de commerce.
La zone de chalandise d’un commerce peut être plus ou moins étendue : de quelques centaines de mètres autour du point de vente à plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres.
Zone de chalandise : l’intérêt.
Il est important de connaître et d’analyser sa zone de chalandise lorsqu’on crée une entreprise. L’étude de la zone de chalandise fait partie de l’étude de marché. Déterminer sa zone de chalandise peut permettre de déterminer le nombre de clients potentiels d’un commerce, ainsi qu’un potentiel de chiffre d’affaires (en retranchant le taux d’évasion ainsi que la part de marché de de la concurrence).
Pour un commerce existant, il peut être intéressant de déterminer sa zone de chalandise, par exemple en analysant les adresses enregistrées dans le fichier client, ou en demandant aux clients leur code postal. Cela peut permettre :
- de mieux cibler une campagne de communication,
- de prévoir des actions pour élargir sa zone d’influence,
- etc.
Zone de chalandise : représentation schématique.
Il y a plusieurs façons de représenter schématiquement une zone de chalandise :
- Zone de chalandise isométrique : il s’agit de tracer une courbe autour du point de vente, délimitée selon une distance de déplacement pour s’y rendre, par exemple 20 km.
- Zone de chalandise isochrone : il s’agit de tracer une courbe autour du point de vente, délimitée selon un temps de déplacement pour s’y rendre, par exemple un quart d’heure.
La représentation isochronique est souvent plus pertinente que la représentation isométrique, car c’est bien le temps d’accès que le client évalue avant de se rendre dans le point de vente.
Zone de chalandise primaire, secondaire et tertiaire.
Il est fréquent de distinguer trois zones de chalandise différentes et concentriques pour un même point de vente :
- la zone de chalandise primaire : elle correspond à la zone d’attractivité la plus forte et la plus « naturelle »,
- la zone de chalandise secondaire : elle correspond à une zone d’attractivité moyenne,
- la zone de chalandise tertiaire : elle correspond à une zone d’attractivité faible,
- au-delà de zone de chalandise tertiaire, on considère que l’attractivité est nulle ou quasi-nulle.
Exemple de zone de chalandise.
Voici quelques exemples de zones de chalandise :
- La zone de chalandise des magasins Ikéa est très étendue : par exemple, les clients du magasin Ikéa de Toulouse viennent de toute la région Midi-Pyrénées.
- La zone de chalandise d’une boulangerie de quartier est au contraire restreinte mais très concentrée : les clients sont les habitants du quartier.
Comment représenter votre zone de chalandise ? Exemples de logiciels à utiliser.
Plusieurs logiciels peuvent être utilisés pour représenter schématiquement une zone de chalandise :
- le logiciel en ligne ODIL est un logiciel de l’Insee qui permet de déterminer une zone de chalandise et d’apprécier son potentiel,
- la fonctionnalité My Maps de Google permet de créer sa propre carte de zone de chalandise, en traçant des lignes sur une carte Google,
- enfin, plusieurs logiciels en ligne, gratuits ou payant, permettent de déterminer des zones de chalandise.
Voir aussi nos articles :
- Qu’est-ce qu’une gamme de produits ?
- Un mapping concurrentiel sur Powerpoint
- Prospect : définition, synonyme
- Les 4P du marketing-mix : définition
- Les différents canaux de distribution
Le Geoportail permet aussi de créer des cartes isochrones ou isométriques, gratuitement.