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Comment financer sa start-up ? 10 solutions

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Comment financer sa start-up ? Quelles sont les sources de financement pour une start-up ? Existe-t-il des aides ou des subventions ? A quel moment faire appel à des fonds d’investissement ?

Une start-up est une entreprise innovante à développement rapide. La plupart des start-up ont d’importants besoins de financement du fait des investissements technologiques de départ, et parce que le chiffre d’affaires n’arrive pas immédiatement.

Vu de l’extérieur, financer une start-up est toujours perçu comme un pari risqué. Le taux d’échec des jeunes pousses est en effet particulièrement élevé : environ 90%. Cela rend la recherche de financement particulièrement aléatoire…

Ceci étant posé, comment financer sa start-up efficacement ?

Critères et chances d’obtenir un financement.

Quel que soit l’organisme financeur, les critères sont toujours identiques. Les financeurs sont d’autant plus enclins à vous prêter si les conditions suivantes sont réunies :

Pour multiplier vos chances d’obtenir un financement, nous vous conseillons :

Pour mesurer le caractère innovant de votre projet, consultez notre article : Quelles sont les différentes catégories de start-up ?

Comment financer sa start-up ? 10 solutions.

1) L’entourage.

Faire financer son démarrage par ses amis ou sa famille est une bonne solution, surtout dans les premiers temps de la vie de la start-up. Cela vous obligera à tester votre projet et votre argumentation auprès de personnes bienveillantes, c’est un excellent entrainement avant d’aller plus loin. Privilégiez la solution du prêt remboursable gratuit. Evitez d’ouvrir votre capital trop tôt, vous pourriez le regretter rapidement.

2) Le crowdfunding.

C’est une solution intéressante pour financer sa start-up au tout début de l’aventure, surtout si le projet est tourné vers le grand public et veut créer le « buzz ». Le financement participatif peut prendre la forme de don, de prêt, ou de participation en capital. Le succès de ce type d’opération dépendra de votre capacité à convaincre et à fédérer ! Voir notre article sur le crowdfunding.

3) Les banques.

Les banques constituent une solution classique de financement de start-up, intéressante en tout début de projet et pour des montants limités. Voir notre article : Comment convaincre son banquier ?

4) Les aides à l’innovation (French Tech et BPI France).

Il existe en France de nombreuses aides à l’innovation notamment portées par l’organisme BPI France, en lien avec la French Tech. Citons par exemple la « bourse French Tech » (cliquez pour avoir tous les détails) : subvention de 30 000 € pour les projets réellement innovants. Idéal pour un pré-démarrage. N’hésitez pas à prendre contact avec BPI France directement.

Certaines associations ou fondations subventionnent aussi l’innovation, par exemple CAPTRONIC pour l’électronique.

5) Les appels à projets ou la participation à des concours.

Répondre aux appels à projets innovants est une excellente solution pour lever des fonds et financer sa start-up. De nombreuses agences ou organismes (ADEME, BPI, fondations de grandes entreprises, agences régionales, Union européenne à travers le programme H2020) lancent régulièrement des appels à projets, consultables sur leur site internet. Ces appels à projets sont parfois collaboratifs : il faudra alors constituer un consortium avec d’autres entreprises et un laboratoire de recherche autour d’un projet innovant. Le taux de subventionnement est intéressant pour les PME.

6) Les business angels.

Les business angles sont des personnes physiques, souvent anciens chefs d’entreprise ou cadres de haut niveau, qui investissent leur argent personnel en pariant sur des start-up. Ils risquent des montants souvent plus faibles que les fonds de capital-risque (50 000 à 150 000 € en moyenne), mais ils interviennent plus tôt dans la vie de l’entreprise. Ils peuvent aussi aider concrètement au développement de la start-up, par exemple en faisant jouer leur réseau personnel. Voir notre article : Capital-risque, business angel : qu’est-ce que c’est ?

7) Le capital-risque ou les fonds d’amorçage.

Les capitaux-risqueurs peuvent intervenir sur des montants compris entre 500 000 € et 5 000 000 € en moyenne, à un moment plus avancé de la vie de la start-up. Plus exigeants que les business angels, ils attendent des résultats concrets. Voir notre article : Capital-risque, business angel : qu’est-ce que c’est ?

8) L’auto-financement.

L’auto-financement est par définition la solution de financement la plus simple. Elle consiste à assurer le démarrage de la start-up sur ses fonds propres, et à garantir la croissance de l’entreprise grâce aux marges générées. C’est parfois la seule solution de développement si aucune recherche de financement n’a abouti.

9) Les garanties de prêt bancaire.

Plusieurs organismes publics ou semi-publics (BPI France, France Active) proposent des garanties de prêt bancaire : ils s’engagent à rembourser le prêt à votre place si vous devenez insolvable, ce qui rassurera votre banque.

10) L’ouverture du capital à de nouveaux associés.

Une bonne solution pour financer sa start-up et son développement peut être d’ouvrir son capital progressivement, de manière à intégrer de nouveaux associés actifs (ou non) dans l’entreprise : cela peut être un salarié, un ami fortuné, ou un ancien collègue de travail dont vous connaissez les compétences…

Un modèle de business plan pour start-up.

Cliquez ici pour accéder à notre modèle de business plan pour start-up (plan financier, présentation rédigée et présentation Pwt).

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